"Le piano ? Je ne suis pas fait pour ça !"
Nombreux sont ceux qui, après avoir pris des cours pendant quelque temps, sont convaincus de n'être pas doués pour le piano, au point d'abandonner.
D'autres sont convaincus, sans avoir jamais essayé, de n'être pas fait pour la pratique du piano, en pensant qu'ils joueront comme leurs pieds.
Que vous soyez dans l'une ou l'autre de ces situations et si vous avez fait preuve de bonne volonté, dites-vous bien vous n'en êtes pas la cause.
Existe-t-il un remède ?
On pourrait penser, dans la mesure où on nous le rabache incessamment, que le travail personnel de l'élève est la clé de sa réussite.
C'est la stricte vérité, mais pas que !
Choisissez un enseignant qui sache transmettre !
Les diplômes ne sont pas le seul gage de cours de qualité, puisque la pédagogie (c'est-à-dire l'art de transmettre ses connaissances), ne s'apprend pas.
Un grand pianiste concertiste pourra donc s'avérer être un mauvais professeur s'il ne porte pas en lui la faculté de transmettre efficacement ses connaissances.
La qualité de relation entre le prof' et l'élève est donc au coeur des progrès de ce dernier.
Si le signal entre eux est brouillé, la transmission sera mauvaise.
Au contraire, avec une bonne relation et donc un bon signal entre le prof' et l'élève, la transmission des connaissances se fera de manière optimale.
Ce n'est donc ni la faute du piano ni celle de l'élève, mais plutôt celle de l'enseignant.
Si les consignes sont inadaptées à l'élève, ce dernier ne parviendra jamais à fournir un travail personnel de qualité. On ne bâtit pas sans de bonnes fondations.
Selon moi, le boulot du prof est de fournir un terrain propice à une solide construction. C'est seulement après cela qu'il appartient à l'élève de fournir du travail personnel et de s'impliquer pour progresser.